ALMOUBAKER, Mohamed, POUILLON, François, dir. Pratiquer les sciences sociales au Maghreb. Centre Jacques-Berque, Fondation du Roi Abdul-Aziz Al Saoud pour les Études Islamiques et les Sciences Humaines, OpenEdition Books, 2015

Présentation : Professeur de philosophie à l’Université de Fès, Driss Mansouri (1949-2012) est venu aux sciences sociales (anthropologie, histoire, linguistique, psychologie) dans le cadre de ses activités militantes. Dans une perspective de critique épistémologique, il n’a cessé par de nombreux articles de réfléchir sur leur orientation.

Ce large recueil de contributions en trois langues (français, arabe, anglais), émanant de chercheurs d’âges et de formations différentes, ressortissants de huit nationalités, témoigne du rayonnement de notre ami disparu. Rassemblé à sa mémoire autour d’un thème cohérent, il entend dire la largeur de ses préoccupations, l’exigence d’une recherche généreuse autant que rigoureuse, où il apparaît comme un modèle. C’est l’occasion d’essayer un bilan d’étape sur les enquêtes qui se conduisent aujourd’hui au Maghreb.

Le recueil est complété d’un choix de ses contributions.

Mots clés : anthropologie, archéologie, enquête de terrain, ethnologie, histoire, iconographie, mémoire collective, méthode de recherche, patrimoine, sciences sociale,s sociologie, sources


ANDREO, Christophe. Déviance scolaire et contrôle social : une ethnographie des jeunes à l'école. Presses universitaires du Septentrion, 2005, OpenEdition Books, 2019, 224 p.

Présentation : Comment, dans un contexte marqué par la volonté politique de démocratiser les études, le Lycée Professionnel gère-t-il les élèves qu’il accueille ? Comment ces jeunes vivent-ils, dans leur diversité, leur scolarisation en Lycée Professionnel ?
À partir d’une enquête par observation participante menée dans un lycée marseillais, l’auteur propose une étude en profondeur de la vie dans un établissement ordinaire dont il nous livre d’importantes clés de compréhension : le problème du respect de l’ordre scolaire et la délégation de la tâche de filtrer et de contrôler les perturbateurs à de jeunes précaires interchangeables ; les intérêts divergents qui opposent jeunes et adultes chargés de les instruire et de les encadrer ; la manière dont les différences - d’âge, de filière d’étude, de sexe - entre jeunes produisent des comportements contrastés.
Cette recherche restitue une expérience sociale et sociologique vivante et originale, vécue par le chercheur, qui repose sur l’analyse des interactions et des situations qu’il a pu observer. Portant un regard neuf sur la déviance et l’ordre scolaire, ce livre met ainsi en évidence les importants compromis que l’institution scolaire concède pour satisfaire les apparences de sa mission dans un contexte de transformation des publics de l’enseignement professionnel.

Mots clés : déviance, école, éducation, ethnographie, jeunesse, scolarité


BARRERE, Anne. Travailler à l'école : Que font les élèves et les enseignants du secondaire ? Presses universitaires de Rennes, 2004, OpenEdition Books 

Présentation : Que font les élèves et les enseignants des collèges et lycées ? L'allongement des études, leur poids croissant dans les trajectoires sociales donnent au travail scolaire une importance considérable dans la vie des jeunes d'aujourd'hui. Le travail enseignant, quant à lui, infléchi dans ses cadres organisationnels sans être radicalement transformé dans ses pratiques, est une réalité complexe déployée sur plusieurs espaces : la classe, l'établissement, l'espace privé. Et pourtant le travail à l'école, en dépit de l'importance de ses enjeux, reste largement opaque et méconnu. C'est à la connaissance de cette forme particulière d'activité que cette étude est consacrée, à partir de deux enquêtes sociologiques. Elle s'efforce de cerner davantage les pratiques réelles que les discours normatifs, de ne pas limiter l'analyse aux seules interactions dans la classe, et d'envisager le travail à l'école de manière globale, comme un ensemble de tâches objectives et d'épreuves subjectives. Il s'agira donc aussi bien de le replacer dans un cadre collectif et organisationnel, que d'effectuer le mouvement inverse, en éclairant les problèmes de l'institution scolaire à partir des difficultés et satisfactions les plus individuelles.En portant un regard croisé sur le travail des élèves et des enseignants, ce livre a l'ambition d'éclairer de manière inédite les accords et tensions qu'ils vivent, jour après jour, dans le quotidien scolaire. Il en appelle ainsi à un dialogue renouvelé entre pédagogie et sociologie.

Mots clés : éducation, élèves, enseignants, enseignement secondaire, sociologie de l'éducation, travail scolaire


Centre pour la Recherche et l'Innovation dans l'Enseignement (CRIE). Comprendre l'impact social de l'éducation. OECD Publishing, 2007, 153 p.

Présentation : Pour la première fois, l'OCDE tente de rassembler et de synthétiser dans cet ouvrage les développements relatifs à la mesure des effets sociaux de l’éducation. L'accent est mis sur deux grands domaines : la santé, et l'engagement civique et social.

Mots clés : recherche-action en éducation - pays de l'OCDE, sociologie de l'éducation - pays de l'OCDE


Centre pour la Recherche et l'Innovation dans l'Enseignement (CRIE). Les grandes mutations qui transforment l'éducation : 2013. OECD Publishing, 2013, 112 p.

Présentation : Cet ouvrage donne un aperçu des principales tendances économiques, sociales, démographiques et technologiques et soulève une série de questions pertinentes concernant l’impact de ces tendances sur l’éducation.

Mots clés : Pays de l'OCDE, recherche-action en éducation, sociologie de l'éducation, changement social, enseignement - réforme, éducation et état, enseignement - innovations


CHAMPAGNE, Patrick, CHRISTIN, Olivier. Pierre Bourdieu : une initiation. Presses universitaires de Lyon, 2012, OpenEdition Books, 2019, 270 p.

Présentation : Il y a 10 ans, le 23 janvier 2002, Pierre Bourdieu disparaissait. Intellectuel engagé, il portait une attention passionnée au monde, non seulement comme objet d'étude mais aussi comme champ d'intervention citoyenne.

Fondateur d'une théorie sociologique, adossée à des enquêtes de terrain qui ont fait date (sur l'Algérie, sur l'école, sur la précarité, etc.) et fait de lui le sociologue le plus cité et discuté au monde, il fut aussi un acteur infatigable des luttes contre le néolibéralisme et contre les formes les plus brutales de la mondialisation.

De ces combats, dans lesquels il investissait l'exigence critique du sociologue, il a tiré des livres décisifs comme La Misère du monde, des textes d'intervention incisifs (Sur la télévision, Contre-feux, etc.) et une collection d'ouvrages militants (Raisons d'agir) créée au lendemain du mouvement social de décembre 1995.

Mots clés : lutte, sociologie, théorie


CHAUVENET, Antoinette, GUILLAUD, Yann, MACKIEWICZ, Marie-Pierre, LE CLERE, François. Ecole, famille, cité : pour une coéducation démocratique. Presses universitaires de Rennes, 2014, OpenEdition Books, 2019, 368 p.

Présentation : Qu'est-ce que la démocratie ? Une conséquence stricte de l'éthique pour Spinoza et un aboutissement de l'esprit du don pour Mauss. Dans nos sociétés marquées par l'individuation et le morcellement social, chercher à fonder une politique des relations en démocratie est une vraie gageure.

Pourtant, depuis sa création en 1999, l'association École et Famille montre qu'un travail local de tissage de liens entre la famille, les professionnels qui gravitent autour d'elle et les élus est une source de richesse. Richesse en termes de mobilisation, de plaisir dans l'action en commun, de sens, d'autonomie et de construction au jour le jour de la Cité. À partir des difficultés d'un enfant à l'école, les actions visent, notamment en direction des familles en détresse multiple, à remobiliser l'enfant, sa famille, les professionnels (enseignants, travailleurs sociaux, médecins…) et les élus pour mieux vivre ensemble.

La démarche se fonde sur une éthique relationnelle, entre participants, pour favoriser la prise de parole libre hors de toute posture institutionnelle préétablie. Le dispositif, original et novateur, de la « clinique de concertation » élargit les relations prises en compte dans la thérapie familiale contextuelle, inventée à la fin des années cinquante par Ivan Boszormenyi-Nagy.

Rechercher des ressources relationnelles sur lesquelles s'appuyer, dans la famille, à l'école, entre professionnels impliqués et parmi les élus, interroge dans une dynamique commune et très concrète ce que signifie donner, recevoir et rendre. Ainsi se (re)construisent reconnaissance mutuelle, responsabilisation et fiabilité des liens. Et si cette démarche – applicable dans toutes les relations humaines – servait de matrice pour refonder la valeur des liens ?

Mots clés : éducation, famille, travail social


CHEVALLIER, Denis, dir. Savoir faire et pouvoir transmettre. Transmission et apprentissage des savoir-faire et des techniques. Editions de la Maison des sciences de l'homme, Ministère de la Culture. OpenEdition Books, 2016

Présentation : Savoir faire ne veut pas dire pouvoir transmettre : informels, non codifiés, les savoir-faire ne se dérobent-ils pas sans cesse à toute transmission organisée, à toute politique d’apprentissage ? N’en vient-on pas parfois à douter de la possibilité même de leur transmission ?

Si l’inventaire des installations, des sites et des techniques, la description fine des chaînes opératoires, l’identification des détenteurs de savoir-faire sont les démarches préalables à toute analyse des faits techniques, il faut aussi préserver le potentiel adaptatif et créatif de ces savoirs et techniques car ils sont utiles au maintien d’un patrimoine culturel et au développement économique local.

Protéger, dans ce cas, c’est avant tout transmettre; il convient donc de prendre en compte les modalités psychologiques, sociales et culturelles de cette transmission.

Comprendre de tels processus imposait de croiser des méthodes, confronter des résultats de recherches. Psychologues, ergonomes, cogniticiens, anthropologues, sociologues se sont penchés ensemble, une fois n’est pas coutume, sur ces savoirs professionnels et de métiers si difficiles à décrire et à transmettre, mais pourtant, ô combien efficaces.

Mots clés : apprentissage, connaissance, culture, diffusion, psychologie, savoir-faire

DELALANDE, Julie. La cour de récréation : Pour une anthropologie de l'enfance. Presses universitaires de Rennes, 2001, OpenEdition Books

Présentation : Qui ne connaît la cour de récréation pour l'avoir fréquentée étant petit ? Le brouhaha qui s'y installe quand les enfants sortent, les jeux qu'on y pratique chaque jour et les histoires qui s'y passent ? Pourtant, peu d'études s'attachent à approfondir l'importance fondamentale de ce temps partagé entre pairs dans le quotidien de l'enfant. Julie Delalande propose ici une approche novatrice de la cour d'école et montre qu'elle fonctionne comme une micro-société où les élèves mettent en place des règles de vie qui dépassent largement celles qu'impose le jeu commun. Grâce à ce travail minutieux d'observation basé sur la méthode ethnographique, elle décortique les formes de sociabilités enfantines et fait apparaître l'école comme un lieu de perpétuation d'un savoir enfantin. Loin de déboucher sur une situation chaotique parce que non organisée par les enseignants, le temps de la récréation révèle l'établissement par les enfants de règles et valeurs qu'ils reprennent des adultes et s'approprient pour structurer leurs relations. Ce livre a aussi pour ambition de penser une anthropologie de l'enfance encore quasi inexistante. Il propose pour ce faire une réflexion sur le statut des enfants dans notre société en regard de celui qu'ils avaient autrefois, et le compare à celui qu'on leur donne dans d'autres cultures. Il participe par conséquent à une meilleure connaissance de l'enfance et à l'ouverture d'un nouveau champ de recherche. Le travail de Julie Delalande pose un regard original sur le monde enfantin qui stimulera la réflexion des professionnels de l'enfance en sortant des problématiques habituelles de la psychopédagogie

Mots clés : anthropologie, conditions sociales, construction identitaire, école, enfance, enseignement primaire, socialisation


DURKHEIM, Emile. Education et sociologie. 1922. Classiques en sciences sociales

Présentation : "L'éducation est l'action exercée par les générations adultes sur celles qui ne sont pas encore mûres pour la vie sociale. Elle a pour objet de susciter et de développer chez l'enfant un certain nombre d'états physiques, intellectuels et moraux que réclament de lui et la société politique dans son ensemble et le milieu spécial auquel il est particulièrement destiné".

Mots clés : éducation, pédagogie, politique de l'éducation, sociologie


 DURKHEIM, Emile. L'éducation morale. 1934. Classiques en sciences sociales

Présentation : "Parce que c'est en pédagogue que nous allons parler de l'éducation morale, il nous a paru nécessaire de bien déterminer ce qu'il fallait entendre par pédagogie. J'ai donc montré tout d'abord qu'elle n'était pas une science. Ce n'est pas qu'une science de l'éducation ne soit possible, mais la pédagogie n'est pas cette science. Cette distinction est nécessaire, afin que l'on ne juge pas des théories pédagogiques d'après les principes qui ne conviennent qu'aux recherches proprement scientifiques. La science est tenue de chercher avec le plus de prudence possible ; elle n'est pas tenue d'aboutir dans un temps donné. La pédagogie n'a pas le droit d'être patiente au même degré ; car elle répond à des nécessités vitales qui ne peuvent attendre. Quand un changement dans le milieu réclame de nous un acte approprié, l'acte ne peut être ajourné. Tout ce que peut et doit faire le pédagogue, c'est de réunir, le plus consciencieusement qu'il est possible, toutes les données que la science met à sa disposition, à chaque moment du temps, pour guider l'action ; et on ne peut rien lui demander de plus"

Mots clés : éducation, enfants, morale, sociologie de l'éducation


GAVIRIA, Sandra. Quitter ses parents : Une comparaison franco-espagnole. Presses Universitaires de Rennes, 2005, OpenEdition Books

Présentation : Adolescents ? Jeunes adultes ? Les jeunes s'attardent de plus en plus chez leurs parents. Certains n'ont pas les moyens d'en partir, mais d'autres préfèrent rester dans le cocon familial : comme « Tanguy », ils s'y sentent bien et ne voient pas pourquoi ils le quitteraient. Quant aux parents, soit ils ne savent plus comment les « pousser » en dehors de la maison, soit ils les y « retiennent » : en fait, il semblerait que leur attitude diffère selon les pays. Comme diffèrent les processus de construction de soi en fonction des modèles sociaux, on pourrait dire que « comme on quitte sa famille, on fait sa vie ». Ainsi, plus ils restent de temps en famille, plus les jeunes ont de mal à couper le cordon. Au contraire, un départ précoce leur permet de s'autonomiser plus facilement. Quelles sont les implications de cette vie commune prolongée entre parents et enfants ? Comment les jeunes gèrent-ils leur besoin d'autonomie ? Quelle est la place des amis et du partenaire dans la vie quotidienne ? Comment se passent les relations familiales, conjugales ou amicales des concubins ou des jeunes mariés ? Telles sont les questions auxquelles tente de répondre le livre de Sandra Gaviria, qui repose sur une enquête sociologique menée en France et en Espagne.

Mots clés : autonomie, condition sociale, famille, jeunes adultes, jeunesse, parents, sociologie


HAMEL, Jacques. Etude de cas et sciences sociales. L'Harmattan, 1997, 124 p.

Présentation : Cet ouvrage porte sur la méthode de cas en sciences sociales. Manuel de base, il présente sous une même couverture le survol historique de cette méthode, de son utilisation par les précurseurs de la sociologie française et américaine jusqu'aux entreprises méthodologiques contemporaines qui peuvent lui être associées : l'intervention sociologique d'Alain Touraine et la méthode proposée récemment par Pierre Bourdieu pour étudier la Misère du monde. L'ouvrage traite enfin des problèmes accolés à cette méthode, notamment ceux de la représentativité, de l'objectivité et de la nature descriptive des études qui affichent son nom. Une bibliographie thématique complète l'ouvrage. Il est destiné au public étudiant et aux chercheurs en sciences sociales désireux d'utiliser cette méthode et, plus largement, les méthodes dites qualitatives.

Mots clés : méthode de cas, sociologie


HAMEL, Jacques. Précis d'épistémologie de la sociologie. L'Harmattan, 1997, 286 p.

Présentation : La sociologie est-elle une science ? L'est-elle au même titre que les sciences réputées exactes ? C'est à ces questions que tente de répondre cet ouvrage en traitant de la connaissance dite scientifique eu égard à la connaissance dite pratique. Le mot science a droit de cité en sociologie pour autant que sous son égide soient en outre réglés les problèmes du passage du local au global, de la description de son objet et de l'écriture de la connaissance qu'elle génère. Tels sont les thèmes abordés dans ces pages à la lumière de l'épistémologie contemporaine.

Mots clés : science, sociologie


HESS, Rémi. Le lycée au jour le jour : ethnographie d'un établissement d'éducation. Klicksieck, 1989.

Présentation : Entre septembre 1982 et juin 1983, Remi Hess tenu un journal institutionnel dans l'établissement d'éducation où il enseignait : un lycée technique. La méthode du journal institutionnel est d'abord une technique ethnographique de recherche sur la relation qu'une personne ou un groupe de personnes entretiennent avec une institution. R. Hess a mis au point cette technique en 1976, en réponse à des demandes, de plus en plus nombreuses, d'étudiants (souvent salariés comme enseignants ou travailleurs sociaux) de l'Université de Paris VIII-Vincennes, désireux de mener une recherche à partir de la place qu'ils occupaient dans la division sociale du travail. Le journal institutionnel est à la fois une technique de recueil de données et une méthode d'élaboration progressive d'un objet de recherche. Ce peut être également un outil de changement personnel et social dans la mesure où il aide souvent à l'analyse des pratiques professionnelles.

Mots clés : ethnographie de l'éducation, journal institutionnel, lycée professionnel, recherche, sociologie de l'éducation


PAIN, Jacques. La société commence à l'école : prévenir la violence ou prévenir l'école ? Calaméo, 2002, 326 p.

Présentation : Vingt articles (1999-2002), destinés à comprendre, définir et contenir la violence, en société comme à l'école. Entre des adultes en mal d'autorité et des adolescents vécus comme des vampires, l'institution n'a plus que le choix politique du collectif et de l'éducation.

Mots clés : violence en milieu scolaire, violence - chez l'adolescent, violence - sociologie


PERRIER, Pierre. École et familles populaires : Sociologie d'un différend. Presses universitaires de Rennes, 2005, OpenEdition books, 2015 

Présentation : En l'espace d'un siècle, le rapport des familles à l'école s'est profondément transformé. Le mode scolaire de socialisation et de reproduction qui s'est progressivement imposé avec la massification secondaire a infléchi le processus d'acculturation, en accentuant le rapport de dépendance des familles populaires à l'école. Leurs relations avec l'école ne se déroulent pas nécessairement selon des règles, modalités et intérêts partagés. Les attentes peuvent diverger fortement, conforter les préjugés réciproques et engendrer un différend…

Mots clés : cultures populaires, école et familles, éducation, orientation, sociologie de l'éducation, système éducatif


SOLERE-QUEVAL, Sylvie, dir. Les valeurs au risque de l'école. Presses universitaires du Septentrion, 1999. OpenEdition Books, 2020, 216 p.

Présentation : L’École ne peut échapper à la question des valeurs, pas plus que les valeurs ne peuvent échapper à leur mise en question dans et par l’École. Devenue passage obligé pour tous, l’École est en effet le cadre où s’affronte nécessairement la pluralité des idéaux, mais elle est tout aussi nécessairement objet de débat, voire de conflit, entre ceux qui défendent des idéaux différents. Deux questions s’imposent donc : de quelles valeurs l’École doit-elle être porteuse ? Et quelle École voulons-nous pour promouvoir nos valeurs ?
Quinze auteurs issus d’horizons différents, historiens, sociologues, psychologues, didacticiens, philosophes, apportent ici leur contribution à l’élaboration de réponses qui voudraient, dépassant la cacophonie ambiante, se faire polyphonie. La première partie dresse un état des lieux qui privilégie un éclairage historique, la seconde prend acte de la crise et pose ce qui peut devenir la base d’un nouveau consensus. La troisième propose un projet pour une École où les valeurs ne courraient plus le risque de se diluer, mais joueraient pleinement leur rôle, celui de valoriser la personne humaine en chacun.
Refusant tout unanimisme, cet ouvrage voudrait inviter le lecteur à entendre les résonances qui circulent d’une approche à l’autre et d’un langage à l’autre.

Mots clés : école, état des lieux, mérite, méritocratie, pluralité des idéaux, valeur, vertu